La légende de la Tara Verte
(conte musical)

La Tara Verte est sans doute la divinité féminine la plus populaire du Bouddhisme Tibétain et de l’Hindouisme.
Le terme Tara signifie « Etoile », et peut être interprété comme « celle qui aide à traverser l’océan du Samsara ».
Se présentant sous 21 formes différentes, chacune ayant sa couleur, ses attributs, et sa façon de se tenir, les Taras atténuent les péchés et la colère de ce monde en soutenant ceux qui agissent pour des causes nobles. Les formes les plus courantes sont la Tara verte et la Tara blanche.
La Tara Verte (en tibétain Dölma Doljan) officie pour la bienveillance des êtres. Elle est active et éveillée, le vert représente le vent qui la porte avec rapidité pour secourir ceux qui la prient.
Elle est représentée assise, une jambe déployée, ses deux mains tenant des fleurs de lotus, un cristal entre les deux yeux. La jambe droite, à demi dépliée, montre que Tara est prête à se lever pour secourir tous les êtres. C’est un signe qu’elle a fait le choix de revenir pour aider ceux qui souffrent alors qu’elle-même est déjà libérée des imperfections du Samsara.
Combien d’amour une mère peut-elle porter pour son enfant ? C’est de cet amour et cette tendresse que la Tara verte protège les êtres des Six Royaumes. C’est celle qui arrive en premier quand on lui fait des prières.
Les ramifications de la légende de la Tara Verte sont multiples, beaucoup d’histoires l’ont façonnée. Bouzhigmaa Santaro et Viviane Bruneau-Shen vous présentent ici le conte mongol.

Avec
Bouzhigmaa Santaro à la vièle mongole à la tête de cheval
Viviane Bruneau-Shen au guzheng, cithare chinoise à 21 cordes

Viviane Bruneau-Shen
Musicienne d’origine franco-chinoise, Viviane Bruneau-Shen présente une personnalité multiple au parcours particulièrement atypique. Pianiste concertiste, diplômée du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (CNSM), elle joue aussi du guzheng (cithare traditionnelle chinoise) tout en se dédiant à la composition, à l’enseignement et à la création de spectacles musicaux. Son dernier disque, Etoile des Mers (2018), présente un condensé de son univers artistique où les oeuvres de Bach, Chopin ou Messiaen au piano côtoient des pièces d’auteurs chinois au guzheng et ses propres compositions. Artiste engagée, Viviane Bruneau-Shen se produit régulièrement auprès de publics particuliers, notamment les personnes confrontées à la maladie ou au deuil, ainsi que les personnes handicapées. Elle intervient de façon régulière au service de cancérologie de l’hôpital du Mans, dans le cadre de l’action « musique au chevet », en allant jouer du guzheng dans les chambres des patients. Viviane Bruneau-Shen vit son activité musicale dans le prolongement de son engagement spirituel : vierge consacrée depuis 2015 dans le diocèse de Séez, elle renoue avec cet état de vie qui remonte aux origines du christianisme et connaît un regain de vigueur exceptionnel depuis une cinquantaine d’années.
www.vivianebruneaushen.com

Bouzhigmaa Santaro
Musicienne de formation, Bouzhigmaa Santaro a étudié le Morin Khuur, ou vièle mongole à la tête de cheval au Collège de Musique et de Danse de Mongolie et à l’Université des Arts et de la
Culture à Oulan-Bator. Parallèlement, elle a effectué des études en ethnomusicologie pour découvrir la tradition orale de la Mongolie de l’Ouest et partir à la rencontre des porteurs de patrimoine
immatériel : bardes, danseurs, chanteurs, poètes… En France, ses études de master d’ethnomusicologie à la Sorbonne lui permettent de porter un regard extérieur sur la culture mongole, afin de mieux la promouvoir en tant qu’artiste et en tant qu’organisatrice d’évènements culturels. Depuis 2012, elle fait partie des musiciens intervenants au Musée de la Musique, Philharmonie 2 –
Cité de la Musique. En novembre 2015, elle monte une exposition autour des traditions musicales mongoles intitulée « Scènes Mongoles », produite par la ville de Boulogne-Billancourt.
De mars 2016 à mai 2018, elle est musicienne dans une pièce de théâtre intitulé « Marco Polo et l’Hirondelle du Khan » de Eric Bouvron, en compagnie de 3 comédiens et 3 autres musiciens sur
scène. Elle continue activement ses projets de musique, avec Yesun (musique traditionnelle mongole), UB*K (musique mongole et musique médiévale) et Sarasvati (musique mongole et chinoise).